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Ça s’est passé comme ça à Sitges (Espagne)

29 juin 2016 | Pas de commentaire

Arrivée à l’hôtel de Sitges

Sans Claude LAGARDE (pris par ailleurs par le SNAGA et la coop) au moment du rendez-vous, vers 16 h le vendredi à l’hôtel de Sitges pour faire le check-in, nous sommes quelques peu désemparés, surtout ceux qui sont à l’heure… sans parler du « bordel » que nous mettrons ceux qui sont en retard et encore moins de ceux qui ne sont pas venus. S. NABTI a une excuse : sa vieille blessure au genou s’est réveillée et il a jugé plus prudent de rentrer…

L’hôtelier qui nous accueille est tellement nul qu’il se trompe dans l’attribution des chambres, perturbant ainsi les plus intelligents et faisant perdre leur latin à ceux qui savent s’exprimer en espagnol… ou en catalan ! On commence par payer les chambres deux fois !

Heureusement Stéphane CAZALBOU, notre hôte, arrive et nous sauve la situation une deuxième fois… La première, il nous a procuré le matin même les deux places manquantes pour le Camp Nou !

Match au Camp Nou

À 18 h 30, le bus, piloté de main de maître par Manolo, s’élance, obligeant Matthieu et son copain à courir un peu derrière, pour Barcelone à une demi-heure de là, puis arrive aux abords du stade, en respectant le timing, ce qui nous laisse un peu de temps pour repérer notre porte d’accès. Dans le bus, que nous partageons avec nos amis All Backs, grâce encore à Stéphane CAZALBOU (troisième intervention), une petite collation nous permettra de tenir jusqu’à la fin du match, car il est prévu de dîner au siège du rugby à Sitges, vers 1 h du matin.

Nous sommes impressionnés par l’aisance avec laquelle nous parvenons à notre place (les escaliers sont quand même un peu raides !) et nous retournons au bus, en à peine dix minutes ! L’organisation et l’autorité discrète mais très efficace de la Guardia Civil permettent aux 99 124 spectateurs, record battu, d’évoluer en toute tranquillité et sécurité. Idem pour quitter la place de parking, le bus est accompagné sur cinq cents mètres par une voiture de flic qui écarte gentiment les piétons !

Nous avons assisté à un magnifique spectacle, dans un stade extraordinaire, que nous ne sommes pas près d’oublier. Pas de commentaires particuliers sur le match lui-même, nous laissons cela aux spécialistes, sauf que tous les connaisseurs sont unanimes à dire que le carton rouge a davantage pénalisé les Toulonnais que les Racingmen, déstabilisant les premiers et galvanisant les seconds.

Le repas « tapas », spécial iberico, est tout à fait digne de ce qui a précédé, encore une fois grâce à l’action de Stéphane CAZALBOU, qui permet à tous d’échanger et de fraterniser avec les All Backs, sans toutefois aller jusqu’à dévoiler les tactiques qui seront adoptées sur le terrain le lendemain ! Le coach est, en cours de soirée, légèrement inquiet : il manque trois aoucous et il se demande quand ils vont refaire surface, en espérant qu’ils seront à l’heure pour le deuxième rendez-vous important du weekend : le tournoi de touch rugby !

Le tournoi de touch rugby

Beaucoup de monde était venu voir jouer notre équipe première à Sitges lors du tournoi du même nom !

La matinée libre a ouvert l’appétit à tout le groupe, certains se sentent quand même obligés de faire un petit apéro et nous nous retrouvons au très connu resto « Casa Raimundo », après que les Barcelonnais nous aient rejoints, Claude et Jo, Marie-Christine, avec Amandine et Alexandra, Pierre et… un peu plus tard, Xavier et Cécile, puis Matthieu et son copain David, pour une succulente paëlla. Au moment de partir au stade, nous récupérons Jean qui s’est octroyé une petite sieste, car il n’a jamais mandé de paëlla en guise de repas sportif de peur que ça le « dérange ». Stéphane CAZALBOU et deux de ses amis déjeunent avec nous, dans une super ambiance mais Claude et le coach se font du souci, car dehors il fait trente-cinq degrés et les futurs joueurs ont tendance à confondre les carafes de sangria et d’eau, se demandant dans quel état il vont être pour le match !

Finalement, tout le monde est à l’heure au « Viel Camp » de Sitges, avec vue sur la mer comme promis sur le brochure, un peu d’herbe et les tribunes en fauteuils de jardin !

L’heure est à la concentration ; les quatre équipes s’échauffent… heu, transpirent au bout de deux minutes de course et se remettent à boire… de l’eau heureusement ; Stéphane CAZALBOU en a prévu 120 litres ! Car il en faut aussi pour le Ricard !

Petite parenthèse perso : le coach est triste de ne pouvoir s’occuper ni d’EURORUGBY ni des All Backs, car appartenant aux deux assos, il ne veut pas en favoriser une… donc il prend le sifflet et essaiera d’être impartial !

Les deux autres équipes engagées : le « touch rugby Sitges » et l’équipe des entrenadores de l’école de rugby de Sitges, qui n’ont jamais joué ensemble (et cela s’est vu !).

1er match : EURORUGBY/All Backs se solde par un score de 4 à 0 pour les assureurs, au terme d’une partie enlevée où les éléments féminins de l’équipe ont brillé, marquant même des essais, à la grande stupéfaction des vieux eurosceptiques (et encore il n’y avait pas CLAVE sur le bord de touche !) qui ont apprécié… Les All Backs ne sont pas complètement prêts : ils trébuchent, font des roulés-boulés, se tiennent les cuisses, mais ils vont se réveiller au deuxième match, c’est sûr !

2e match : touch/entrenadores où les touch atomisent les entrenadores ; rien à dire on laisse les Espagnols se dém… entre eux !

Ensuite les touch mettent une tôle aux All Backs ; ici il n’est pas question de sport, mais d’esprit rugby… de beaux gestes techniques, complètement inutiles, des courses croisées, des passes obliques, des accélérations sur 1 m 80 qui ne surprennent même pas les filles qui jouent en face, etc… ajoutés à zéro replis défensifs et aux néophytes qui gênent les vrais joueurs en courant n’importe comment, ont créé le déséquilibre ! Mais les All Backs se réservent pour la troisième partie.

EURORUGBY bat assez largement les entrenadores, où Stéphane CAZALBOU retrouve pourtant ses jambes de 20 ans, mais il ne peut rien face à la force tranquille de Jean, le Basque, qui s’est dopé au coca (4 litres bus avant le match) qui avance à reculons chaque fois qu’il fait un rot, ni contre les crochets de Claude (des fois c’est bien aussi de passer le ballon), les courses rectilignes de Seb, qui s’emplâtre souvent sur l’adversaire quand même, les cadrages, sans débordement, de Jean, parce qu’il joue collectif, etc…

Les All Backs, parce que le règlement le permet, même quand tu as perdu les deux premiers matches, jouent aussi contre les entrenadores, avec le secret espoir de les toler, en s’inspirant des erreurs à ne pas reproduire des matches précédents !

Mais voilà, c’est sans compter sur l’esprit chevaleresque des All Backs qui, en garçons bien élevés, laissent leurs hôtes remporter la seule partie qu’ils peuvent gagner, poussant même la coquetterie, l’honneur étant sauf, jusqu’à remporter le tournoi au nombre de blessés, claqués, crampés et faire bonne figure devant les filles en disant : « même pas mal » !

Enfin, les hasards du tirage au sort, font que deux équipes invaincues se rencontrent pour le dernier match, et une fois de plus, comme Clermont, EURORUGBY va perdre en finale !

Rien n’y a fait : LOUBET est passé de 60 % à 61 %, Alexandra et Amandine ont accéléré, encourageant Jean-Philippe et Pierre LOYER à les suivre, ce qu’ils ont réussi à faire sur.. 1 mètre ! Pierre LAGARDE a même tapé alors que c’est interdit, pour faire croire aux Espagnols qu’on jouait au foot. En revanche, le vigneron prêté par Lolo ne pensait qu’à la dégustation de vins qu’il va nous offrir (heureusement car cela a été fabuleux) et Anthony ne fait que regarder les filles qui courent (comme il y en avait dans chaque équipe il était un peu perdu).

EURORUGBY perd 3 à 1, mais gagne la bataille des supporters, qui occupent toutes les chaises disponibles, faisait même une ola, avec Sophie qui prend tout le monde en photo, sauf le groupe entier… Merci à Marie-Christine, Jo, Fabienne et Stéphane ROMAN (le nôtre), et Pierrette, Jeanne, Valérie, Cécile et Xavier.

À Sitges aussi le spectacle a été de qualité, mais c’est surtout l’amitié qui a présidé aux débats. Que d’émotions à la remise des récompenses : Stéphane CAZALBOU, qui fait tant pour le rugby en Espagne a été honoré comme il le mérite ! Chaque équipe participante a reçu un trophée qu’a tenu a nous offrir, malgré son manque de moyens, l’école de rugby du RC Sitges !

Les All Backs, le vigneron béarnais, Sébastien (invité des All Backs) et EURORUGBY ont chacun remis un chèque de 200 € à l’école de rugby, forte de cent cinquant gamins à qui une trentaine d’éducateurs, eux aussi honorés chacun d’un tee-shirt offert par EURORUGBY, à l’initiative de Claude LAGARDE, notre président (et non Claude Canal), apprennent les valeurs de ce sport merveilleux : un véritable sacerdoce !

Merci encore à Stéphane CAZALBOU pour ces moments de bonheur et de sincérité !

Il fallait que la 3e mi-temps fut à la hauteur, et elle le fut !

La 3e mi-temps

Hegoak, Se canto, Flower of Scotland, Lady Malone, les chants basques, la fille du bédouin et Jean-Paul et sa trompette… Seul, un gabatcho con bigotes est venu faire le malin en baragouinant trois ou quatre conneries, en moitié espagnol, moitié Catalan et moitié Gitan, sous prétexte qu’il était plusieurs fois polyglotte : il a pris une ou deux punitions et s’est calmé, jusqu’à la prochaine fois !

Quel bonheur les amis d’être amis…

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Eurorugby rassemble des agents généraux Abeille Assurances (en activité ou retraités) autour de passions communes : le rugby et la gastronomie.

L'association œuvre à promouvoir le rugby par la gastronomie et inversement.

Que ce soit sur le terrain (rugby à toucher) ou en tribune, au cours d'un déplacement ou d'un voyage (en France et à l'étranger), chaque évènement est organisé afin de favoriser les rencontres, les échanges, dans un esprit de convivialité et d'amitié.